Il s'agit là de la dernière génération des autorails Français dans l'attente de L'X 73500 qui lui-même fait d'ailleurs ses premières apparitions sur le réseau. Le projet de cet autorail du futur devait être novateur dans différents domaines, ceux de la méthode, de l'ouverture sur le marché européen, de la communication et de la technique (2 moteurs Perkins), en tout une genèse du projet qui aura durée six ans pour concrétiser en Février 199. La phase finale a eu lieu en 1992 ou l'appel d'offre européen fut lancé auprès de cinq constructeurs, et c'est GEC Alsthom qui l'emporta, celui-ci fut conclu pour 107 appareils (dont 15 tri-caisses exclusivement commandés par la région Basse-Normandie pour servir la ligne Paris-Granville), n'oublions pas que cet autorail devait allier dans son concept, facilité d'accès, optimisation du confort (climatisation), et performance aérodynamique. Beaucoup de régions Françaises ayant passé une convention avec la SNCF, ont commandé plusieurs appareils, notons qu'également la région Poitou-Charentes qui est la seule région Française (Corse et Ile de France à part pour leur statut particulier) à ne jamais avoir signé de convention, a commandé cinq ensembles (coût d'un ensemble bi-caisses 26 MF)!. C'est finalement le 28 Février 1997 qu'apparaît l' X 72500, de couleur bleu et gris, cet autorail est reconnaissable grâce à une face frontale qui ressemble au TGV, (j'ai déjà entendu sur le quai de la gare de Niort un passager dans la fleur de l'âge qui disait à sa femme en avançant devant l' X 72500, "mais on prend pas le TGV pour aller à Royan"), de plus cette dernière a été conçue pour pouvoir absorber les chocs frontaux. L'X 72500 a connu des débuts chaotiques (sur les 40 premiers appareils) avec des problèmes divers et sérieux (fuite de durite sur les moteurs, groupes électrogènes beaucoup trop bruyants, entrée d'eau en cabine, pose d'un second plancher pour mieux insonoriser!!) qui ont retardé la sortie de la fin de l'actuelle série. Souhaitons que ceux-ci soient résolus avec la phase finale de livraison de la série des 107 appareils, de toute façon le parc vieillissant des autorails actuellement en service et l'image que veut donner la SNCF au TER passe par un matériel rapide apte à rouler à 160 Km/H (c'est le cas) et sans défaut... L'avenir de ce matériel sera sans doute délicat dans la mesure ou son concurrent diesel l'X 73500 (matériel à prestation un peu différente) a pris un bon départ grâce à un coût beaucoup moins élevé (8.7 MF), mais aussi à cause d'un autre challenger le Z 23500 (version électrique du même de l' X 72500) et qui lui peut rouler à 200 Km/H avec une grande capacité de passagers (2 étages). Pour terminer notons qu'un X 72500 a été transformé en pendulaire pour faire des essais (il est reconnaissable à sa moustache rouge).
Depuis le 28 Novembre 1999 la ligne Cholet (49) - Angers (49) est assurée par ce type de matériel. Au cours de l'été 1999 la voie Angers - Cholet a été en partie refaite pour un montant de 80 MF, ce qui autorise l'utilisation de ce superbe matériel.
Affectation au 1/01/2000 de ce type de machine : la livraison de 105 appareils qui se décomposait en 90 bi caisses et 15 tri caisses est en cours. Actuellement la livraison des tri caisses est effectuée en totalité et il reste 11 bi caisses à réaliser d'ici 04/2000, 79 machines ayant donc été livrées au 01/01/2000. Petit à petit nous voyons ces autorails prendre une place importante dans le paysage ferroviaire Français, sauf (celles qui n'ont pas passé commande, trop nombreuses à mon goût) en région Bretagne, Haute-Normandie, Pas de Calais, Picardie, Champagne-Ardennes, Lorraine, Alsace, Franche-Comté, en somme toutes les régions Nord de la France !. Bravo et donc mention très bien à la région Limousin (sans jeux de mots avec mon propre nom !) qui compte déjà 31 appareils.