A la fin des années 1960 la SNCF songe au TGV, déjà depuis peu les moteurs à turbines à gaz issus de l'aéronautique sont fiables. La technique des turbomoteurs qui semblait prometteuse pousse la SNCF à produire un engin de ce type, elle lance donc un prototype appelé le TGS. C'est dans ce contexte et après l'expérience du TGS que sont nés en 1970 les ETG (Eléments à Turbine à Gaz) T 1000-1500. Ce sont des éléments à quatre caisses dont une seule est munie d'une turbine à gaz la T 1000 l'autre possédant un moteur diesel la T 1500. La série compta jusqu'à 14 ensembles livrés de 1970 à Juillet 1972, ces machines étaient aptes à rouler à 160 Km/H et ont été omniprésentes sur l'axe Paris-Cherbourg-Cabours de 1970 à1975. La carrière de ces "autorails" a été torpillée par le choc pétrolier de 1973 qui a renchéri leur coût d'utilisation. Après avoir quitté la Normandie, c'est dans l'Est et le Sud Est que l'on retrouvera ces belles machines entre autre sur les axes Clermont-Besançon, ou Clermont-Dijon.

Affectation au 1/01/2000 de ce type de machine : le couperet est tombé sur cette série en 1999 puisque les trois derniers éléments ont été radiés en 1999 ces engins étaient affectés au dépôt de Lyon-Vaise, Quel dommage !

Dans la droite lignée des ETG T 1000-1500 et devant leur succès, la SNCF passe commande de 39 nouveaux ensembles comprenant cinq caisses munies de deux turbomoteurs et capables d'atteindre les 200 Km/H. D'un simple coup d'oeil on distingue les RTG T 2000 de leurs cousines par une couleur orange prononcée d'ailleurs le public les connaît bien sous le nom de : turbotrain. Livrées de Décembre 1972 à Août 1976 les RTG (Rames à Turbines à Gaz) s'installent à Caen. Dès 1975 certaines machines sont mutées dans le Sud-Est, elles assurent alors des relations comme Nantes-Lyon, La Rochelle-Toulouse, lignes qu'elles délaisseront au fil de leur électrification. Depuis 1985 les RTG se limitent à des relations bien ciblées comme par exemple Clermont-Besançon, Bordeaux- Limoges, ou encore Lyon-Clermont. Progressivement devant leur coût d'exploitation important (trois à quatre fois plus par rapport à la traction électrique) les RTG se retirent du paysage ferroviaire, et à ce jour leur fin de carrière est proche.

Notons pour terminer le cas d'un RTG qui s'est vu transformé pour essais en RTG pendulaire 3 Axis" le 2077/81.

Affectation au 1/01/2000 de ce type de machine : Il reste pour ne compter les machines en état de fonctionnement correct... que 7 RTG T 2000 affectés au dépôt de Vénissieux, plus le RTG pendulaire, soit une défection de 5 engins dans la série par rapport à 1999 qui comptait 13 engins (mais combien en état de fonctionnement ?)

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